Maison communautaire actuellement fermée

Suite au projet pilote de maison communautaire de transit pour hommes qui a accueilli 19 personnes entre juin 2017 et juin 2020, nous avons développé sur le même modèle, une maison communautaire de transit pour femmes, active depuis octobre 2019 sur la commune de Saint-Gilles. Cette Maison propose une autre manière de réfléchir la sortie de prison que la perspective d’une Maison d’Accueil à Bruxelles, avec un fonctionnement différent.

Un logement à la sortie de prison

Le dispositif communautaire se base sur la création de collaborations locales et la stimulation d’un réseau étendu du bénéficiaire. Le réseau professionnel et les besoins de la candidate locataire sont identifiés pendant la détention lors d’un processus de candidature dans lequel on évalue l’intérêt de vivre en communauté, l’opportunité du logement autonome, la mise en place d’un projet concret, la procédure judiciaire en cours, la situation administrative et les ressources de la candidate.

Des partenariats divers ont été mis en place afin d’accompagner les locataires pour l’ouverture de leurs droits le plus rapidement possible après la sortie de prison :

Accompagner les personnes durant leur transit

Nous encourageons les locataires à rechercher une formation ou un emploi si elles sont sans occupation, ce qui les mènera vers plus d’autonomie ainsi qu’une indépendance financière et matérielle. Nous les orientons pour l’accès aux soins (aide psychologique et médicale) selon la nécessité et via la mise en place de rencontres avec des professionnel.les de la santé. 

Le projet communautaire propose de s’ouvrir à d’autres réalités et découvrir de nouvelles ressources personnelles en tant que femme. Pour cela nous proposons des ateliers de prévention et des activités non-obligatoires à prix réduits ou gratuits : 

Ces animations sont financées par la Fondation Roi Baudouin et le Fonds Joaris Goffinet, et animées par des associations externes et/ou par les intervant·e·s de Rizome-Bxl ASBL. 

Un logement autonome supervisé

Pendant la durée du transit, la dynamique collective est essentielle. 

Les réunions communautaires sont obligatoires

Le reste du temps, les locataires sont indépendantes et assurent collectivement la gestion de la maison. Elles doivent néanmoins respecter leurs obligations de locataires et rester en lien avec leurs référent·es logement respectives.

La durée maximale de séjour dans la maison est de 18 mois.